Spondyloarthrite axiale

A propos des spondyloarthrites

Les spondyloarthrites sont des rhumatismes inflammatoires chroniques qui touchent les enthèses, c'est-à-dire la zone où les tendons et les ligaments s'insèrent sur l'os.¹ Les spondylarthrites peuvent se manifester de plusieurs manières (pas nécessairement toutes présentes ni simultanées) :
- par des douleurs inflammatoires de la colonne vertébrale et du bassin, on parle alors d'atteintes "axiales",
- par des douleurs inflammatoires des articulations (hanche, genou...), ou des tendons périphériques, on parle alors d'atteintes "périphériques",
- par des manifestations inflammatoires extra-articulaires : au niveau des yeux, du tube digestif ou de la peau.¹

Les spondyloarthrites évoluent par poussées inflammatoires, en alternance avec des périodes de rémission.¹

La spondyloarthrite axiale

La spondyloarthrite axiale affecte essentiellement le squelette axial, c’est-à-dire la colonne vertébrale et les articulations au niveau du bassin (sacro-illiaques).² Les principaux symptômes ressentis, liés à l’inflammation, sont des douleurs chroniques dans le bas du dos.² Ces douleurs surviennent souvent la nuit et occasionnent des réveils nocturnes. Elles sont fréquemment associées à une fatigue importante³ et une raideur matinale d’intensité et de durée variables.²

La fatigue peut être invalidante et avoir un impact négatif sur de nombreux aspects de la qualité de vie et le sentiment de bien-être.³

Une origine inconnue

La spondyloarthrite axiale est une maladie pour laquelle l'origine de l'inflammation n'est pas connue.¹ Il existe des prédispositions génétiques^1,2 comme la présence du gène HLA-B27² et d’autres facteurs (infectieux, environnementaux) pourraient également jouer un rôle.¹

Atteindre et maintenir la rémission clinique

Les principes de prise en charge de la spondyloarthrite axiale visent à améliorer la qualité de vie, contrôler les symptômes et l'inflammation, prévenir les dommages structuraux, et préserver les capacités fonctionnelles et l'insertion socioprofessionnelle, en adaptant les modalités de prise en charge et de suivi à la présentation de la maladie.⁴

La première recommandation de prise en charge porte sur l’obtention et le maintien de la rémission clinique ou à défaut d’un faible niveau d’activité dans le cadre d’un projet thérapeutique partagé avec son rhumatologue.⁴

La rémission ou un faible niveau d'activité ne correspond pas à la guérison de la maladie, mais plutôt à l'absence ou à la faible activité de celle-ci, avec la disparition ou le contrôle des symptômes tels que l'inflammation, les douleurs, la raideur matinale, les réveils nocturnes et la fatigue.⁵

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